Après le superbe ballet de la semaine dernière, nous avons eu un peu de mal à apprécier celui-ci beaucoup plus "classique".
Pas de critique possible, les danseurs sont bons, les chorégraphies portent un message, la musique jouée en direct par un orchestre de corde enveloppe les ballets.
Cependant c'est de la danse contemporaine américaine classique.
3 ballets, une création, 2 reprises mais le temps ne semblent pas avoir de prise sur l'imaginaire du chorégraphe.
Les danseurs nus pour Continuous replay, cela avait peut être un sens plus fort dans les années 70 mais je ne trouve pas que cela apporte réellement quelque chose à la danse aujourd'hui.
je me suis quand même laissée porter par la fluidité des danseurs, et j'ai passé une bonne soirée…
Play and Play : an evening of movement and music
Joué par des musiciens en scène, ce programme de musique
classique applique l’inventivité chorégraphique de Bill T. Jones à
quelques-unes des plus belles oeuvres du patrimoine musical occidental.
Sur des compositions de Beethoven, Mendelssohn et Ravel, ces pièces
mettent en lumière la joie du travail en commun des musiciens et des
danseurs. En effet pour ce programme spécialement conçu pour Créteil,
Bill T. Jones s’est adjoint le soutien artistique de Janet Wong et de sa
compagnie de même qu’il rend hommage au duo si créatif qu’il formait
avec Arnie Zane.
Ce répertoire comprend les fondamentaux de la danse
moderne aujourd’hui et plus particulièrement sa pièce si joyeuse D-man
in the Waters. Célébration de la vie et de la résilience de l’esprit
humain, elle guide le public à travers la perte, l’espoir et le triomphe
retrouvés. Basée sur l’octuor à cordes en mi bémol majeur op. 20 de
Mendelssohn, elle est l’un des plus fins exemples de l’esthétique
post-moderne.
Avec Arnie Zane, Bill T. Jones a révolutionné la forme
du duo mais aussi introduit dans ses chorégraphies des questionnements
sociaux et identitaires qui ne vont plus cesser de traverser la danse
américaine. Depuis le choc provoqué par sa collaboration légendaire avec
le batteur Max Roach dès 1983, Bill T. Jones et sa compagnie continuent
d’incarner l’une des plus innovantes et puissantes tendances de la
danse moderne dans le monde.
Tagué:Arnie Zane, Bill T Jones, creteil, danse, MAC

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