Dans la ville des veuves intrépides de James Canon

Capture d’écran 2012-02-25 à 15.30.01Je viens de finir ce roman haut en couleur comme sa couverture. Dans un village colombien au milieu de nulle part, tous les hommes sont emmenés ou tués par les guérilleros. Les femmes après une période de réflexion s'organisent entre elles pour créer une communauté de vie féminine.

Le situations sont rocambolesques mais aussi touchantes, drôles, originales. Les femmes revoient toutes les conditions de vie, elles parlent politique, sexe, amour, religion et guerre. Sans oublier toute l'organisation et cela ne se fait pas sans humour.

Les portraits des femmes et aussi des quelques hommes sont très "réels", je les imagine sans problème.

Un livre original, très Amérique du sud dans ces excès. Un moment de lecture agréable.

Et la preuve qu'une communauté de femme peut vivre sans "homme".


Baroque, foisonnante, éblouissante de fantaisie, la chronique tragico-burlesque d'une bourgade perdue au fin fond de la Colombie. Un roman brillant, inventif, hilarant, par le fils spirituel de Garcia Marquez et de Vargas Llosa.

Depuis ce jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes du village, Mariquita tombe en ruine. Seules, livrées à elles-mêmes, les femmes ne savent plus à quel saint se vouer.
Qu'à cela ne tienne. De ménagères soumises, d'épouses dociles, les femmes vont se transformer en leaders politiques de choc, instigatrices flamboyantes d'un nouvel ordre social.
Ainsi, les très moustachues soeurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari.
Et surtout, Mariquita peut compter sur la tenace Rosalba, la veuve du brigadier, auto-proclamée maire, et sur le padre Rafaël, seul rescapé de la gent masculine, qui n'hésite pas à se porter volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération…

James Canon est né et a grandi en Colombie. Après des études de publicité à l'université Jorge Tadeo Lozano de Bogota, à vingt-cinq ans, il part étudier l'anglais à New York. Tout en prenant des cours à la New York University, il commence à écrire. Diplômé de l'université de Columbia, il a reçu le prix d'excellence Henfield dans la catégorie fiction. Ses nouvelles ont été publiées dans de nombreuses revues littéraires et dans des anthologies comme Bésame Mucho (Painted Leaf Press) et Virgins, Guérillas & Locas (Cleis Press). James Canon vit à New York. Dans la ville des veuves intrépides est son premier roman.

«Un conte enjoué et souvent grinçant, plein de charme et de mordant. Un enchantement.»
The Washington Post

«Le roman brillant de James Canon fait preuve d'un pouvoir d'imagination dans tous les domaines politique, philosophique, sexuel, religieux et magique […]. Un premier roman hypnotisant.»
Elle Magazine

«L'écriture simple et puissante de James Canon, touchée par la grâce de l'humour et du réalisme magique, ne vacille jamais.»
The New Yorker

«Les débuts magiques de James Canon. Audacieux et plein d'esprit, un premier roman des plus réussis. S'attelant à des genres aussi variés que la politique, le féminisme, l'histoire, la religion et la culture latino-américaine, mélangeant de façon étonnamment convaincante un humour irrésistible et une chronique poignante du chaos et de la dévastation d'une société déchirée par les conflits civils.»
Kirkus Reviews

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