Un petit livre, une centaine de pages, très agréable à lire.
L'auteure nous parle de son père, elle se souvient de lui et nous raconte sa vie.
Elle l'aimait mais un monde les séparait. Son père, paysan, ouvrier puis commerçant voulait que sa fille réussisse. Elle est devenue professeur, c'est une autre classe sociale.
La vie de cet homme montre l'importance des classes sociales dans la France des années 30 à 60. Et la difficulté de communiquer entre ses classes.
C'est bien écrit, pudique, sensible….
Une histoire simple et vraie.
Présentation de l'éditeur :
Il n'est jamais entré dans un musée, il ne lisait que
Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger.
Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux
études, serait mieux que lui.
Cette fille, Annie Ernaux, refuse l'oubli des
origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa
petite «place au soleil». Et dévoile aussi la distance, douloureuse,
survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : «Les
livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour
vivre.»
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
Tagué:biographie, ernaux, place, roman

Je crois que j’ai tout lu de Annie vernaux. Une grande écrivaine assurement
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La reine de l’autobiographie ! Je l’ai lu aussi un soir. Agréable petit livre et grande émotion.
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