Nous terminons ce soir notre petit tour du monde de la danse, après le japon, les Etats-Unis et le ballet de l'Opéra de Paris, nous partons en Inde.

Il y a plusieurs danses traditionnelles indiennes, ce soir c'était un récital Kuchipudi.

La danseuse est superbe, son corps exprime tant d'expressions, son visage toujours souriant aussi. Je ne vous parle pas de ses doigts qui sont d'une souplesse incroyable.

Chaque ballet est expliqué et la danse "parle"…

"Je suis comme une fleur qui perd ses pétales" explique la danseuse quand son mari lui parle méchamment !

Tout est grâce, dépaysement total.

4 musiciens sont sur scène et il y a une profonde unité entre eux et la danse. C'est magique…. 

3 spectacles de danse indienne sont présentés au théâtre des abbesses à Paris en mai. Renseignez vous….

Toutes les infos sur le site du théâtre de la ville

Le parcours savant et original de la danseuse et chorégraphe Shantala
Shivalingappa avance sur le fil de choix artistiques précis.
Interprète reconnue de kuchipudi, danse classique indienne
nerveuse et fine dans ses changements de rythme, elle s’invente aussi
des spectacles à sa mesure, pointes aventureuses entre tradition et
contemporain. Namasya (2008), constitué de courtes sections
conçues sur mesure par, entre autres, le chorégraphe Japonais Ushio
Amagatsu, en est un exemple. Pour ce nouveau passage au Théâtre de
la Ville, elle s’attelle à un récital solo de kuchipudi,
traversé par les multiples influences qui tissent sa route, depuis
Maurice Béjart jusqu’à Bartabas en passant par Peter Brook et Pina
Bausch. Formée auprès du maître du genre Vempati Chinna Satyam qui a
permis la renaissance du kuchipudi en Inde, Shantala
Shivalingappa a mis au point un programme ancré dans le jeu des
contrastes qui fondent ce style. Rapide et suspendue, terrienne et
aérienne, symétrique et asymétrique, la danse joue sur des bascules
subtiles que Shantala
Shivalingappa ajuste avec précision. Entre l’essence d’un art et
son incarnation contemporaine, une écriture personnelle apparaît.

Jeanne
Liger

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