Danse au théâtre de Choisy ce week end.
Ce soir 4 pièces courtes de 4 chorégraphes.
Ados en Pays'Agés :
Création de Pascaline Verrier et Jean-Marc Colet dans
une rencontre des personnes âgées et des jeunes de la ville.
Des Ados en Pays’Agés… Comment l’envisager ? Ralentir ou accélérer ?
Face à face, côte à côte, dos à dos ? Des Ados en Pays’Agés s’invitent à
voyager. Vis-à-vis d’Histoires, d’Envies. Partage d’un lieu commun, la
Vie…
Une trentaine de danseurs amateurs sur scène, des jeunes de 10/12 ans, des ados et des séniors (la plus âgées ayant 93 ans, belle performance)
Une rencontre inattendue pleine d'émotions, de tendresses, de regards. De beaux moments de danse simple et fluide, une troupe qui fait corps et va vers une forme singulière de grâce.
Une belle idée, une jolie réalisation : bravo !
L'étoile jaune :
Chorégraphie : Thomas Lebrun
L’étoile jaune qui servit à marquer le peuple juif pour l’exclure du
monde des vivants – cette étoile qui nous renvoie à un vide de mots,
d’images – comment faire pour l’inscrire sur la scène blanche, et
incarner tout le poids de son Histoire ? Chaque geste, renfermant
douceur et colère, et chaque seconde suspendue nous relie à ces heures
sombres.
Une belle danseuse Anne Sophie Lancelin, très gracieuse, un solo qui m'a paru très court, une vraie présence sur la scène. Par contre le rapport avec le titre, heu, pas bien vu !
Première neige :
Chorégraphe : Christine Bastin
Ce duo est une merveille. Deux êtres à bout de force, touchés par la
maladie ou plongés dans la folie des camps… On ne sait. Silhouettes
fragiles, aux mouvements mal contrôlés, qui s’affaissent et se
ressaisissent, tant que la force de l’amour les anime encore.
Bouleversant.
Mes amis n'ont pas trop apprécié. Le couple semble venir de nulle part, d'un monde brisé, ils ont tout perdu sauf le fait d'être ensemble. J'ai aimé la danseuse, j'ai aimé la fusion dans le couple. L'ensemble m'a plu malgré l'impression de manque.
Chorégraphe : Daniel Dobbels
Une danse pourrait-elle être l’aube inespérée d’une voix qui
s’éteint et ne sait où prolonger ses forces d’égarée ? Un corps ne
pourrait-il se tenir là, au coeur du premier crépuscule, comme un dos
nu, s’avancer de nulle part, dessiner les traits de l’autre parcours,
plus mobile que la mort et décrire cet espace libre comme une écharpe
grise ?
Solo d'une jeune danseuse Carole Quetter, elle est impressionnante, un équilibre parfait, toute en force, parfois trop pour moi, des gestes limite contorsionniste et ça me fait mal pour elle. Je dois avouer avoir eu du mal à garder les yeux ouverts 😉

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