Seul dans le noir de Paul Auster

Image 2 J'aime beaucoup les livres de Paul Auster depuis la Trilogie nex-yorkaise, Léviathan ou Mr Vertigo….

Pourtant cela faisait un moment que je n'avais rien lu de lui.

Ce roman est riche et particulier.
Plein d'anecdotes, de petites histoires au milieu des souvenirs d'un critique littéraire.

Deux mondes parallèles, l'histoire d'une vie, de la vie, l'histoire d'un pays  … Le trouble de la guerre en Irak …

Et puis la vie, l'imagination, la douleur de la solitude…

De nombreux thèmes qui font regretter de tourner la dernière page.

Je reste fan !

Présentation de l'éditeur
"Seul dans le noir, je tourne et
retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout
d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand
désert américain." Ainsi commence le récit d'August Brill, critique
littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident
de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam,
laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un
divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa
propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dans des conditions
atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant
ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad… Pour échapper
aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui
l'assaillent dans cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dans
des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies.
Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 Septembre
n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre
l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la
nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à
s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour
interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre
existence comme vis-à-vis de l'Histoire. En plaçant ici la guerre à
l'origine d'une perturbation capable d'inventer la "catastrophe" d'une
fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans
cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience
américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement
qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour
advenir, l'invention romanesque.

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