
Ce début de saison à La Villette se fait à l’Espace Chapiteaux (Je ne sais pas s’il se passe quelque chose à la Grande Halle ?). Spectacle de cirque contemporain dans le cadre d’un hors les murs de Chaillot.
Si vous me suivez avec attention, je ne suis pas vraiment fan du mélange cirque et danse, cette dernière étant souvent peu chorégraphiée.
Mais ce spectacle de la Compagnie XY m’a enchantée. Les 22 circassien.nes sont bluffants. C’est simple même si cela doit être très difficile, c’est beau, c’est plein de tendresse, de partage, de sourire, d’entraide entre elles et eux.
Ce sont des portées, les corps s’escaladent, bougent ensemble, ne font qu’un même à trois niveaux. Il y a aussi de superbes envolées, waouu, ça fait un peu peur et c’est très beau. Et puis ils et elles chantent a capella, fredonnent, sifflent, c’est magnifique. La composition est proposée par Virginie Benoist. Il y a 2 chanteuses et un chanteur (qui sont aussi acrobates), mais toutes et tous peuvent chanter dans une langue mystérieuse mais ensoleillée.
C’est vraiment magique, poétique et plein de douceur. Les tableaux s’enchainent sans rupture, hymne à la nature, spectacle simplement écologique qui défie la gravité.
Ils sont en tournée, si vous pouvez trouver une place, c’est un beau spectacle.
Sur le site de La Villette ou du Théâtre de Chaillot :
En observant les corps en mouvement comme on observerait la nature changeante, les acrobates du Collectif XY saisissent les métamorphoses du vivant et le passage du temps, dans un spectacle poétique et musical.
Après Möbius, création imaginée en collaboration avec Rachid Ouramdane, où le collectif rejouait la mystérieuse partition des étourneaux volant par centaines en un ballet réglé, XY questionne aujourd’hui notre rapport au vivant et à la mesure du temps. Portés et voltiges traduisent et mêlent ainsi deux temporalités : celle d’une vie humaine, ses émotions et transformations de l’enfance aux vieux jours ; celle d’une nature dont le rythme nous dépasse. Quel est le temps d’une montagne, d’une forêt, d’une rivière ? Comment le figurer et le représenter à la mesure d’une vie ? Le Pas du Monde forme, transforme et déforme les colonnes humaines des acrobates, qui peuvent passer imperceptiblement d’une posture à une autre, à l’image de l’érosion lente d’un sommet, mais aussi se projeter dans des transformations soudaines, les pyramides de corps-cailloux chutant en éboulis. Un dispositif sophistiqué associe lumières, sons, souffles et voix – des circassiens mais aussi de deux chanteuses – pour dessiner des paysages oniriques.
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