Danse pour clore notre année spectacle. Spectacle du Théâtre National de Chaillot proposé à la Grande Halle de la Villette.

Le plateau est recouvert de terre et de déchet comme à la fin d’une fête, genre rave party, les danseurs et danseuses évoluent au départ au ralenti, cela crée une ambiance particulière. Sur de la musique électro ils et elles sont en électrons libres.

Je me suis laissée porter à la fois par la musique et la danse, je ne sais pas bien comment dire, ralentie ou saccadée. Mes ami.e.s n’ont pas trop accroché, en sortant, j’étais plutôt contente.

Cela peut faire penser pour la démarche à La Horde dans Room with e view, et c’est vrai que c’est moins percutant.

C’est la première fois que je vois un ballet de Gisèle Vienne, chorégraphe franco-autrichienne, une semaine après, il ne m’en reste pas grand chose…

Connaissez vous cette chorégraphe ? Qu’en pensez vous ?

Sur le site du Théâtre National de Chaillot :

Devenue un classique du répertoire de la chorégraphe Gisèle Vienne depuis sa création en 2017, Crowd réunit 15 danseurs et danseuses – comme autant de personnages et d’histoires – sur un plateau transformé en terrain vague poussiéreux et jonché des reliefs d’une fête en cours. Pris dans les méandres et remous de cette rave party, les corps expérimentent des états physiques et émotionnels différents, au son d’une sélection qui embrasse l’histoire des musiques électroniques en offrant une place de choix à la techno de Detroit et au collectif Underground Resistance. Crowd est une expérience sensorielle où le rapport au temps est modifié par les mouvements des interprètes : ralentis, saccades, arrêts et boucles créent des images puissantes et recomposent en permanence l’agencement des corps, des temporalités et des fictions. Tout en laissant au public une part déterminante dans la manière dont il va voir et traverser la pièce, la chorégraphe déploie une vision de la fête comme espace alternatif où danser, expérimenter, se rencontrer et vivre avec un peu plus d’intensité.

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