J’ai eu la chance de pouvoir aller à l’Opéra Bastille avec un de mes fils (je suis ravie de pouvoir faire découvrir ce lieu et un tel spectacle) voir La Vestale.

Je n’y connais pas grand chose en opéra, donc pour les puristes, excusez mes commentaires de débutante.

Pour résumer Julia et Licinius s’aiment mais ils sont sous le joug à la fois de la religion et du pouvoir militaire. « Tel est l’ordre des Dieux » apparait plusieurs fois dans le décor. Vont ils pouvoir s’aimer ?

J’ai l’impression que comme souvent dans les opéras, les femmes ne sont pas épargnées 😦

Les décors sont magnifiques, immenses, comme une salle de bibliothèque ancienne sombre. Les costumes un peu hors du temps, militaire, religieux ou civil dans des dégradés de noir et gris. Pas de note de couleur. Un feu sur scène, un autodafé apporte une lumière crue et trouble, image qui m’a fait penser au risque d’avoir l’extrême droite au pouvoir…

Je ne suis pas capable de juger de l’excellence ou pas des chanteur.ses mais Michael Spyres et Elza van des Heever ont été fortement applaudi.es à la fin. Quand tous les choeurs chantent c’est carrément magique. Les chants résonnent, cela donne des frissons.

J’ai lu sur les « réseaux » quelques critiques sur la mise en scène, pour moi qui découvre je n’ai pas été choquée et j’aime bien ce côté intemporel.

J’ai pris plaisir au spectacle, même s’ils chantent en français ce n’est pas toujours facile de comprendre et donc j’ai tendance à lire les sur-titres, j’aimerai me laisser davantage porter par la musique la prochaine fois car « l’histoire » ce n’est peut être pas le plus important.

Aimez vous l’opéra ?

La « bande annonce »

Synopsis sur le site de l’Opéra de Paris :

Une prêtresse du temple de Vesta, Julia, est partagée entre ses devoirs religieux et son amour pour le général romain Licinius. Tel est le nœud de La Vestale, l’opéra de Gaspare Spontini, écrit au début du Premier Empire.

Dédiée à Joséphine et multipliant les allusions politiques à Napoléon, l’œuvre connaît un triomphe dès sa création à l’Opéra de Paris en 1807. Admirée par Berlioz, la partition déploie une orchestration brillante et une vocalité au lyrisme soutenu qui annonce le grand opéra tout en s’inscrivant dans l’héritage de Gluck.

Après avoir quitté l’affiche de l’Opéra de Paris pendant près de 150 ans, le retour de cette œuvre dans sa version originale en français est un événement attendu. Lydia Steier, qui en signe la mise en scène, explore les thèmes de l’extrémisme religieux et du zèle militariste : l’amour a-t-il une chance de survivre entre ces deux pôles impitoyables ?

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