Soirée danse contemporaine puisqu'il s'agit d'un ballet de Angelin Preljocaj mais dansé par le ballet de l'Opéra de Paris et… ça change tout quand même. La Parc a été créé en 1994 et est devenue une œuvre essentielle du répertoire.

Ils sont superbes, tous… Pas un défaut !

Preljocaj qui n'avait pas encore la notoriété d'aujourd'hui entre dans les codes de l'Opéra de Paris et de la danse classique. Les tableaux, la mise en avant des danseurs étoiles, le corps de ballet…

Il prend quand même quelques libertés notamment pour l'ouverture et l'épilogue et puis aussi dans certaines postures des danseurs et danseuses.

Alors je ne vais pas faire la difficile, c'était parfait, émouvant, des passages sont magnifiques mais par moment je me suis un peu ennuyée… Peut être aussi parce que les ballets de Preljocaj de ces dernières années sont beaucoup plus surprenants.

L'année de danse commence bien 🙂

Telle une promenade dans les labyrinthes de l'amour, Le Parc chemine à travers les codes de la séduction, de la rencontre aux premiers échanges charnels, jusqu'à l'abandon de soi. Quatre jardiniers aux lunettes noires, cupidons des temps modernes, mènent le jeu dans un jardin imaginaire. Au-delà des références littéraires à la « Carte du Tendre », La Princesse de Clèves ou encore Marivaux, Le Parc demeure une histoire intemporelle dans laquelle Angelin Preljocaj interroge avec humour et acuité la relation à l'autre, cette étrange attirance où se jouent l'éveil à la sensualité, la découverte de l'autre et par là-même de soi. Les musiques de Mozart, notamment quelques-uns des plus beaux adagios de ses concertos pour piano, ajoutent à cette pièce une touche de tendresse. Premier ballet créé par le chorégraphe pour l'Opéra, Le Parc mélange avec subtilité classique et moderne.

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