Bravo. C'était superbe. Mourad Merzouki réunit à nouveau les danseurs brésiliens pour un ballet où se mêle les différentes origines des chorégraphes qui ont participé au collectif.
On retrouve les couleurs du brésil, la carioca et les influences du hip-hop. C'est énergique au possible, à la fois musclé et très dansant. Une belle lumière met en valeur les corps des athlètes danseurs. C'est un monde masculin… 😉
Les musiques sont dynamiques, variées et plusieurs fois les danseurs eux même s'accompagnent de bruitages excellents.
Nous avons beaucoup apprécié le "rappel", ils reviennent après le ballet pour quelques minutes supplémentaires, toute la salle (au départ surtout les jeunes filles) étaient debout à battre la mesure en rythme pour saluer leurs prestations et les encourager. Un beau partage…
S'ils passent près de chez vous , n'hésitez pas (avec les enfants aussi)…
Avec le succès des pièces Correria et Agwa, bientôt 200 représentations dans le monde, Mourad Merzouki a imaginé une nouvelle collaboration avec les 11 danseurs cariocas. Un précipité subtil et foisonnant de plusieurs talents conjugués sous la direction artistique de Mourad Merzouki, une histoire d'amitié comme fil rouge créatif de ces 5 courtes pièces.
"Leur soif de découverte et de rencontre avec d’autres univers m’a emmené vers le choix d’une création où je confronterai ces 11 personnalités à des écritures chorégraphiques singulières. J’ai souhaité inviter plusieurs chorégraphes, Anthony Egéa, Céline Lefèvre et Denis Plassard pour la partie française, Octavio Nassur pour la partie brésilienne ainsi que les danseurs eux-mêmes.
De la force brute de ces danseurs, au travail sur le corps et les formes hybrides pour Anthony Egéa, en passant par la poésie de Céline Lefèvre, la rencontre des genres chez Denis Plassard ou le langage hip-hop aux couleurs du Brésil d’Octavio Nassur, le spectacle donne à voir en condense des mondes sensibles." Mourad Merzouki
« C’est éblouissant d’énergie, laquelle est travaillée au petit poil comme un exercice de danse à la barre classique. […] L’habituel scénario du défi viril propre au genre, avec ses figures imposées comme celle du demi-cercle, est ici remisé au placard pour donner vie à des formes neuves, quelque peu narratives, où la volonté collective, la force du muscle,
la cadence et l’exploit créent du sens en bloc. On montre parfois le poing. Le moindre porté est extrêmement fini contrairement au hip-hop où c’est soi-même qu’on porte à bout de bras. La dernière séquence est de toute beauté. La mécanique humaine encore en surchauffe – la sueur est visible -, tantôt de face tantôt de dos, semble soudain une parfaite installation musculaire. » Muriel Steinmetz, L’Humanité, 3-07-12
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