Ce soir le théâtre de la ville "se décentralise" !
Nous allons au théâtre Silvia Montfort, un chapiteau est installé dans les jardins.
Le spectacle est proposé par la compagnie Dromesko.
Alors c'est "iracontable" !!! Mais c'était un beau moment de n'importe quoi emprunt d'une jolie part de rêve.
Un décor qui ressemble à un kiosque à musique avec des cages pour les musiciens, une salle d'attente et des discussions sur tout et rien, des tableaux de danse, de chant, des masques pour les comédiens superbes, une machinerie incroyable…. Des rires, un vrai travail collectif, des verres de l'amitié en fin de spectacle….
C'est une troupe itinérante, s'ils passent près de chez vous, allez-y. N'attendez rien, vous recevrez beaucoup.
Le pitch du théâtre :
Un âne, une chèvre, une poule, un petit cochon et dans son bocal un
charmant poisson rouge… Voici donc devant nous, avec poils, plumes et
écailles, un véritable inventaire à la Prévert occupant la salle
d’attente d’un hypothétique cabinet vétérinaire dont le boss pourrait
s’appeler Noé. C’est à travers l’image forte de ce prologue surréaliste
qu’Igor et Lily ont imaginé l’ouverture d’Arrêtez le monde, je voudrais descendre, la dernière création du Théâtre Dromesko.
Depuis quelques années Igor et Lily, se sont affranchis des barreaux de
leur célèbre Volière Dromesko pour installer leur théâtre sous les
toits d’idéales baraques de bois. La dernière en date à des airs
d’Arche salvatrice tant elle est large et vaste. Accompagnés par les
cordes de l’orchestre tzigane d’Alexander Balanescu, on parcourt ainsi
l’intime et le grandiose à travers les magies d’un cabinet de
curiosités aux allures d’immense coléoptère. La chimère grinçante
semble un navire tirant des bords à la recherche des meilleurs vents.
Dépliant ses élytres de bois à la force des poulies, l’animal découvre
une scène prétexte aux fantasmes. Si pour le cadre, on pense à ces
machines dont Léonard de Vinci avait le secret, pour le contenu, les
références se bousculent… et des amoureux de Peynet, aux métaphoriques
paysages de Chagall, des fresques grotesque à des clins d’œil à la
comédie musicale, il n’est alors qu’une certitude, nul ne pourra
détruire notre capacité à rêver tant que tourneront les manèges.
Patrick Sourd
Tagué:Compagnie Dromesko, Théâte de la ville, théâtre Silvia Montfort

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