Zao Wou-Ki – L’espace est silence – MAM Paris

Afin d’échapper au tumulte de la planète foot, je suis allée passer un moment au calme (et au frais) au Musée d’Art Moderne dimanche après midi.

L’expo Zao Wou-Ki est superbe même si compte tenu des travaux du musée, je la trouve un peu restreinte.

On peut admirer les grandes oeuvres du maître de différentes périodes. Les premières des années 1950, ses débuts dans l’abstraction, jusqu’en, pour la dernière, en 2015.

Mais il doit être bien difficile de dater ses oeuvres car même si les experts lui attribuent différentes « périodes », si son travail est riche et en perpétuel renouvellement, on retrouve une unité, une même énergie entre des toiles pouvant avoir 20 ou 30 ans d’écart.

Les toiles ont pour nom une date, j’imagine celle de la conception.

J’ai pris quelques photos qui seront plus parlantes que tout ce que je peux dire. Je vous encourage cependant à les voir en vrai, c’est tellement plus beau.

Je pense y retourner avec mes amies, je vous en reparlerai 😉

Le pitch du musée :

Si son œuvre est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares à Paris. L’exposition souhaite en renouveler la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.

Le parcours débute au moment où Zao Wou-Ki adopte une expression nouvelle, « abstraite » – terme trop restrictif à ses yeux – avec l’œuvre de 1956 intitulée Traversée des apparences. Cette étape décisive précède un premier séjour aux Etats-Unis, l’année suivante, qui le conforte dans la quête d’un espace toujours plus vaste.

Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu’il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.

Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de « nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Poésie et musique demeureront pour lui deux pôles d’attraction permanents, comme une tension nécessaire avec la peinture – donnant sens, à mesure que son art s’affirme, à l’expression que l’artiste a inspirée très tôt à Michaux : L’espace est silence.

En insistant sur la portée universelle de son art et sur sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle, le Musée d’Art moderne présente une sélection de quarante œuvres de très grandes dimensions dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées.

 

Commissaires : François Michaud, Erik Verhagen

L’exposition bénéficie du soutien de la Fondation Zao Wou-Ki.

 

 

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12 réflexions sur “Zao Wou-Ki – L’espace est silence – MAM Paris

  1. manika27 16 juillet 2018 à 21 h 22 min Reply

    Superbe en effet ! merci du partage

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  2. Laurence Thomas 16 juillet 2018 à 23 h 02 min Reply

    J’aime bien.

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    • mhf le blog 18 juillet 2018 à 19 h 43 min Reply

      Je t’enverrai une carte lors de ma prochaine visite

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  3. iietoiledemerii 17 juillet 2018 à 11 h 02 min Reply

    J’aime bien le style

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  4. eva and family 8 août 2018 à 7 h 30 min Reply

    Merci ! J’aime.

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  5. […] plu. Soulages parce que c’est lui et que vraiment j’aime ses oeuvres. L’expo Zao Wou-Ki au musée d’Art Moderne que j’ai vu 2 fois et qui est magnifique . La belle expo Bacon-Giacometti à la Fondation […]

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  6. Calendrier 10 décembre 2018 | MHF le blog 10 décembre 2018 à 18 h 01 min Reply

    […] suis obligée de vous reparler de l’expo Zao Wou-Ki au Musée d’Art Moderne de Paris car c’est la seule que j’ai vue plusieurs […]

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  7. Best of ’18 – Expo | MHF le blog 4 janvier 2019 à 7 h 33 min Reply

    […] préférée est celle de Zao Wou-ki au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris que j’ai vu plusieurs fois […]

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  8. […] Jour 10 – Une oeuvre asiatique : Un artiste incontournable pour moi Zao Wou-Ki. Superbe expo au Musée d’art Moderne. […]

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