Mon amie Isabelle m’a offert ce livre en décembre…
Sans le vouloir, il est porteur d’un message fort après les attentats de novembre à Paris. Peut être ne le lisait on pas « pareil » avant ?
Hemingway a écrit ce livre à la fin de sa vie, d’ailleurs il ne l’a pas vraiment terminé. Il se souvient de ses longs séjours à Paris dans les années 1920.
On se promène avec lui dans ses souvenirs et dans la ville. On boit un café en terrasse avec lui et ses amis comme une petite souris.
Cette lecture m’a fait penser à Modiano, j’aime ces auteurs qui nous emmènent avec eux comme une visite intemporelle dans leurs souvenirs. L’écriture est belle forcément et même s’il ne se passe pas grand chose, le voyage est garanti.
Et puis j’aime Paris, marcher dans les rues de Montparnasse et du quartier latin, croiser de grands auteurs, des artistes, philosopher, peindre cette ville magnifique de quelques mots… Plonger dans un temps que je n’ai pas connu mais qui me fait rêver.
Merci Isa, on n’oublie pas mais rien ne nous empêchera de profiter de la beauté de Paris.
Au cours de l’été 1957, Hemingway commença à travailler sur les «Vignettes parisiennes», comme il appelait alors Paris est une fête. Il y travailla à Cuba et à Ketchum, et emporta même le manuscrit avec lui en Espagne pendant l’été 59, puis à Paris, à l’automne de cette même année.
Le livre, qui resta inachevé, fut publié de manière posthume en 1964. Pendant les trois années, ou presque, qui s’écoulent entre la mort de l’auteur et la première publication, le manuscrit subit d’importants amendements de la main des éditeurs.
Se trouve aujourd’hui restitué et présenté pour la première fois le texte manuscrit original tel qu’il était au moment de la mort de l’écrivain en 1961.
Ainsi, «Le poisson-pilote et les riches», l’un des textes les plus personnels et intéressants, retrouve ici ces passages, supprimés par les premiers éditeurs, dans lesquels Hemingway assume la responsabilité d’une rupture amoureuse, exprime ses remords ou encore parle de «l’incroyable bonheur» qu’il connut avec Pauline, sa deuxième épouse.
Quant à «Nada y pues nada», autre texte inédit et capital, écrit en trois jours en 1961, il est le reflet de l’état d’esprit de l’écrivain au moment de la rédaction, trois semaines seulement avant une tentative de suicide. Hemingway y déclare qu’il était né pour écrire, qu’il «avait écrit et qu’il écrirait encore»…
ON voit beaucoup ce livre mis en avant depuis les attentats je ne l’ai pas lu. Comme tu aime Paris « Rose » de Tatyana de Rosnay pourrait te plaire http://keskonfe.eklablog.com/rose-de-tatiana-de-rosnay-a113374722
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Merci je note 😉 Je n’ai jamais rien lu d’elle alors que je crois que j’en ai dans ma bibliothèque !
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J’ai adoré ce livre, l’ambiance y est unique. Tiens si tu veux prolonger la promenade mercredi prochain Arte diffuse Midnight in Paris de Woody Allen. A voir et à revoir.
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Oui je l’ai vu déjà, j’y ai pensé … Merci
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[…] La réponse est ici. […]
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Je l’ai en commande, j’en prends deux !! 😉
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[…] il s’agit bien de Paris est une fête de Ernest […]
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