Reprise de notre abonnement au Théâtre de Chaillot pour de la danse avec ce soir notre chouchou Angelin Preljocaj 🙂
Ce n’est pas à proprement parlé un ballet, c’est une mise en mouvement de mots de l’écrivain Laurent Mauvignier.
Alors comment dire, c’était déroutant… voire plombant 😦
Le texte est dur sur la guerre, je ne l’ai pas trouvé très percutant et la façon dont il est dit pas très belle. C’est dommage, les quelques moments de danse sont intenses, les danseurs/danseuses sont superbes mais l’ensemble m’a paru bien long et pas facile à suivre.
Pas de place à l’imaginaire, j’avais bien lu quelques critiques mais je ne voulais pas y croire…
Samedi soir, nous retournerons à Chaillot pour une soirée d’anniversaire des 30 ans des ballets Preljocaj, de quoi oublier ma déception…
Le pitch de Chaillot
Réunissant danseurs et comédiens sur scène, Angelin Preljocaj met en mouvement les mots de l’écrivain Laurent Mauvignier.
« La littérature est sporadiquement présente dans mon travail.», affirme Angelin Preljocaj. Ainsi, Pascal Quignard lui cisèlera L’Anoure, un texte pour sa chorégraphie. Puis le chorégraphe se fera danseur/comédien le temps d’interpréter Le Funambule de Jean Genet. Enfin, il y aura la rencontre avec Laurent Mauvignier dont Angelin Preljocaj met en geste le récit Ce que j’appelle oubli en 2012.
Sa dernière création, Retour à Berratham, les réunit à nouveau par le biais d’une commande pour la danse. Le chorégraphe a une nouvelle fois la volonté d’explorer les mouvements humains tout autant que les mots.
Danseurs et comédiens sont présents sur scène dans une scénographie du plasticien Adel Abdessemed, « un artiste habité par la violence de nos sociétés », pour reprendre les paroles du chorégraphe.
Les états du corps après la guerre traversent ces lignes. « L’histoire débute là où une pièce de guerre se terminerait », écrit Laurent Mauvignier. Aux yeux d’Angelin Preljocaj, il s’agit surtout d’une quête, celle de ce jeune homme qui revient à Berratham à la recherche de celle qu’il aime, Katja. Il ne reconnaît plus rien. Et en cherchant Katja, il se retourne sur son enfance, son passé. Cette transfiguration des êtres et des lieux est montrée dans le texte. Ce sont les dommages collatéraux qui sont en jeu.
Pour Laurent Mauvignier, « cette histoire est également l’onde de choc de la violence, de la mémoire meurtrie, de l’instinct de survie ». À la danse d’Angelin Preljocaj d’apaiser les plaies. Pour Katja. Pour nous. / Philippe Noisette
Tagué:abonnement, Angelin Preljocaj, Berratham, chaillot, danse, Mauvignier
Ho dommage
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ben oui 😦
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[…] 6 # Jour 279 : Théâtre de Chaillot pour le nouveau spectacle de Preljocaj. Déçue […]
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