Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? de Jeanette Winterson

heureuxJe sature un peu des livres « biographiques » sur les enfances atypiques qui permettent à l’enfant de devenir écrivain.

Jeanette a été adoptée par une femme qui n’a pas su (ou voulu) être mère. Et par son mari qui ne voulait pas la contrarier !

Ce qui m’a gênée dans ce livre, c’est que l’auteur fait de nombreuses références à ses précédents livres qui doivent être sur le même sujet mais que je n’ai pas lu. Et elle ne m’a pas donné envie de les lire.

L’auteur est présentée comme féministe mais même si on sent la militante dans le livre ce n’est pas le sujet qui est plutôt une analyse afin de se réconcilier avec elle-même en pardonnant sa mère.

Connaissez vous ce livre ? Qu’en avez vous pensé ? Avez vous lu « Les oranges ne sont pas les seuls fruits » ?

Celui-ci je ne vous le conseille pas particulièrement !

Je participe avec cette lecture au défi de Virginie B que vous pouvez retrouver cette semaine ici.

Abandonnée à la naissance, Jeanette Winterson est recueillie par un couple de pencôtistes de Manchester. Sa mère adoptive, Mrs Winterson, ne sait pas aimer. Cette femme dépressive, violente et dévote est enfermée dans une solitude qu’elle veut étendre à sa fille. Adolescente, Jeanette s’émancipe grâce à la littérature et la sexualité, deux chemins à bannir pour sa mère. Dans cette autobiographie pleine de fantaisie et de férocité, elle raconte avec humour l’histoire de sa quête du bonheur.

Tagué:, ,

10 réflexions sur “Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? de Jeanette Winterson

  1. Le journal de Chrys 14 juin 2014 à 9 h 46 min Reply

    Zut, je viens de l’acheter!!!
    😦

    J’aime

  2. murielle 14 juin 2014 à 15 h 16 min Reply

    J Winterson fait en effet beaucoup de référence à « Oranges.. » qui faisait le portrait de sa mère adoptive. « Pourquoi » est un peu la suite du premier. Je l’ai trouvé amusant par moments, terrible à d’autres mais plein d’espoir.
    Je pense que son idée à la base, est qu’il est possible de passer à peu près la première moitié de sa vie, en pensant que les choses que l’on pensait avoir moquées, survécues, voire même réglées, et qu’en fait, elles vont revenir nous rosser cruellement et nous mettre en danger. C’est une sorte de « mémoires bis – 20 ans après »
    Et Winterson, avec son impulsion féroce pour l’honnêteté, semble déterminée à déballer tout cela même si ça a un coût personnel.
    Je l’ai trouvé formidable parce qu’elle raconte quelque chose d’universel finalement. Et ça explique aussi beaucoup de sa vie, de sa façon d’être, de ses histoires d’amour presque impossibles dont celle avec Pat Kavannagh (femme de Julain Barnes), etc.
    Et puis j’aime son ironie, c’est le fait de regarder sa mère brûler ses livres, qui l’a poussé à devenir écrivain. De penser, « fuck, je peux écrire le mien »…
    Bref, cette fois-ci je ne suis pas d’accord avec toi 🙂

    J’aime

    • mhf le blog 14 juin 2014 à 17 h 53 min Reply

      Toutes les références à ses précédents livres m’ont gênées… Je suis passée à côté donc 😉
      Merci pour cet avis.

      J’aime

  3. Virginie B 14 juin 2014 à 21 h 55 min Reply

    je ne connais pas cet auteur mais du coup tu ne m’as pas donné particulièrement envie ! bises

    J’aime

  4. manika27 15 juin 2014 à 11 h 36 min Reply

    « les oranges ne sont pas les seuls fruits » et celui ci sont dans ma pal … mais envie de lire tellement de choses … j’ai lu dans le train la semaine dernière « l’assassin à la pomme verte » j’ai beaucoup aimé . Bon gouter entre blagueuses !

    J’aime

  5. Armelle 15 juin 2014 à 11 h 40 min Reply

    Je l’ai dans ma PAL et du coup il va attendre….Bonne journée…

    J’aime

N'hésitez pas à laisser un commentaire :)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.